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CHASSE

« L’absence de régulation pourrait avoir des conséquences énormes »

Afin d’éviter la prolifération des populations de grand gibier durant le confinement, l’Etat a accordé le 31 octobre dernier une dérogation aux chasseurs pratiquant des battues. Une décision qui passe mal auprès d’une partie de la population mais qui apparaît pourtant d’utilité publique.

 « L’absence de régulation pourrait avoir des conséquences énormes »
Marc Chautan, directeur de la fédération régionale de chasse d'Auvergne-Rhône-Alpes. (Crédit : FRC Auvergne-Rhône-Alpes)

L’annonce est tombée dès le premier week-end du reconfinement national, entamé le 30 octobre dernier. Le gouvernement a décidé d’accorder une dérogation aux chasseurs leur permettant de continuer à réguler les populations de grand gibier. « Concrètement, seuls les grands ongulés comme les sangliers, les cerfs et les chevreuils peuvent aujourd’hui être abattus. Les chamois, qui font généralement peu de dégâts ne sont pas concernés par ces dérogations. Exit également le petit gibier, à l’exception du renard qui à de rares exceptions peut être chassé mais seulement en période de battue. Cela a le goût et l’odeur de la chasse mais ce n’en est pas vraiment », explique Marc Chautan, directeur de la fédération régionale de chasse en Auvergne-Rhône-Alpes. Des enjeux financiers importants En temps normal, le mois de novembre offre aux chasseurs leurs plus belles journées de chasse. Cette année, ils devront se limiter &ag...

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