Groupama : « Les aléas climatiques deviennent la norme »
La réforme de l’assurance-récolte a contribué à améliorer sensiblement la couverture du risque climatique par les agriculteurs. Mais la marche reste encore élevée pour installer durablement cette pratique.

Après deux années de mise en œuvre de la réforme de l’assurance récolte et des risques climatiques en agriculture, Groupama tire un bilan positif du nouveau dispositif, ont indiqué ses dirigeants lors d’une conférence de presse le 12 février. Le nouveau système a notamment rehaussé le niveau de subvention de la prime d’assurance (de 65 à 70 %), revu à la baisse le seuil de pertes à partir duquel l’indemnisation est déclenchée et réduit le reste à charge en cas de sinistre. Un dispositif à trois étages se met en place en fonction des pertes subies avec un premier niveau d’aléas courants assumés par les agriculteurs, un second à partir de 20 % de pertes, où l’assurance récolte en tant que telle intervient, et un dernier niveau de pertes catastrophiques, indemnisées par le Fonds de solidarité nationale, qui prend le relais de l’assurance-récolte à partir de 30 % pour l’arboriculture et les prairies et à partir de 50 % pour les grande...
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