Faire reconnaître les spécificités de l’agriculture montagnarde
Les responsables de l’Association nationale des élus de la montagne (Anem) ont organisé une conférence de presse au cours de laquelle ils entendaient défendre des productions de qualité aujourd’hui menacées.

Natura 2000, application de la Pac, dérèglement climatique, surcharge administrative… À l’image de leurs homologues de la plaine, les agriculteurs montagnards n’échappent pas aux multiples contraintes inhérentes à l’exercice de leur métier. Les objectifs communs des élus de l’Anem présidée par la députée Pascale Boyer (Renaissance, Hautes-Alpes) sont de préserver et valoriser l’agriculture, en raison des nombreuses aménités positives qu’elle peut générer. « Il existe toute une économie liée à l’agriculture de montagne qui concerne l’emploi, le maintien des territoires, la préservation des paysages, le tourisme », a rappelé le député Jean-Pierre Vigier (LR, Haute-Loire) qui reste très sceptique sur le prix plancher. « Il faut consolider Égalim sur le coût de production, d’autant qu’il est plus élevé en montagne qu’en plaine », a-t-il expliqu&eacu...
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