Énergie : des filières agricoles en tension contraintes à la sobriété
La hausse spectaculaire du prix de l’énergie a touché de plein fouet le monde agricole. Filières végétales ou animales, toutes sont impactées par cette situation d’une ampleur inédite. Contraints de développer des modèles plus sobres, les agriculteurs font preuve d’une vraie capacité de résilience et d’adaptation. Éléments de compréhension.

En agriculture, le besoin en énergie est partout. Dans un communiqué commun, la FNSEA, La Coopération agricole, les représentants des industries de l’agroalimentaire (Adepale, Ania, Ilec, Feef) et Perifem, le conseil technique de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), ont récemment appelé « au secours » concernant la hausse des coûts de l’énergie. Côté productions végétales, si l’AGPB alerte sur un « effet ciseaux » pour les producteurs de céréales, on retrouve en première ligne les producteurs de fruits et légumes frais. Pour se chauffer, les producteurs de tomates en serre par exemple utilisent principalement du gaz naturel via une chaudière classique ou en cogénération. « Le prix du gaz a augmenté de 600 % par rapport à l’été 2021 », constate le maraîcher Ronan Collet de la coopérative bretonne Solarenn. Dans les cent-cinquante stations de stockage de pommes en France, les...
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