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FILIÈRE ÉQUINE

Éleveurs de chevaux et centres équestres à la peine

Mise à l’arrêt pendant le confinement, la filière équine régionale peine à redémarrer. Le point avec son représentant à la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes, Jacques Talagrand.

Par Sébastien Duperay
Éleveurs de chevaux et centres équestres à la peine
Jacques Talagrand, représentant de la filière équine à la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes et membre du conseil d’administration à la FNC (éleveurs de chevaux, FNSEA).

Les activités équines régionales sont frappées de plein fouet depuis le début de la crise sanitaire. Pour les élevages de chevaux, le confinement a eu des répercutions sur les saillies des juments. La circulation des personnes a été interrompue pendant la période, voire très limitée, pour autant « il y avait quand même des possibilités de se déplacer pour certaines activités, explique Jacques Talagrand. Résultat : un tiers des juments n’ont pas été saillies ce printemps ». Autre conséquence de la crise : l’arrêt net des ventes de chevaux. « Pour les éleveurs, il faut avoir les reins solides », commente le représentant de la filière équine à la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes et membre du conseil d’administration à la FNC (éleveurs de chevaux, FNSEA). Les ventes de chevaux de loisirs ont repris dernièrement, annonce l’éleveur installé en Ardèche. « On sent un besoin de chevaux de loisirs plus impor...

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