« Ce sont des savoirs empiriques mais on a de très bons résultats »
Vétérinaires et formatrices auprès du GDS et des chambres d'agriculture, Sophie Perrier et Claudine Fouquet allient pratique conventionnelle et médecines complémentaires. La première pratique l'ostéopathie, l'acupuncture, l’aromathérapie et l'homéopathie tandis que la seconde conjugue aromathérapie, phytothérapie, acupuncture et homéopathie.

Quels intérêts présentent les techniques de soins complémentaires pour les éleveurs ? Claudine Fouquet : « Les éleveurs y trouvent un intérêt économique, car il y a une grosse différence de coût entre aromathérapie et antibiotique par exemple. Et cela permet de réduire l'usage des antibiotiques, ce qui va dans le sens des recommandations officielles. C'est dans l'air du temps, il y a moins d'effets secondaires et pour certaines techniques, il n'y a pas de temps d'attente (période où l'on ne peut pas collecter le lait ou exploiter la viande après la dernière administration d’un médicament vétérinaire, ndlr). » Sophie Perrier : « La réduction de l'usage d'antibiotiques est bénéfique pour l'environnement, la biodiversité mais également pour la santé humaine car en élevage, tout ce qu'on donne à l'animal se retrouve dans notre assiette. Il y a une grosse demande de la part des éleveurs et des consommateurs aujo...
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