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« Ce premier coup de gel a surpris tout le monde »

Avec la baisse des températures à partir de la mi-avril, les nuits ont été agitées pour les agriculteurs, redoutant les dommages du gel sur leurs cultures. L’excès d’eau pendant la floraison aura également des conséquences sur la production d’abricots. Le point en Auvergne-Rhône-Alpes.

« Ce premier coup de gel a surpris tout le monde »
Les conséquences de ces températures extrêmes, Earl Saint-Estève, Saint-Jean-de-Muzols (Ardèche). ©Mathieu_Fraisse

En Ardèche septentrionale, dans la nuit du 18 au 19 avril, le gel « a surpris tout le monde », selon Jean-François Jacouton, vigneron sur la commune de Vion. Une de ses parcelles, située en plaine a été touchée par le gel à 90 %, en raison du développement précoce des bourgeons. Le gel a davantage touché le secteur viticole que les vergers, du fait de leur hauteur. « Le gel était à un mètre du sol », fragilisant de surcroît les vignes, précise le vigneron, également arboriculteur.  La nuit, les températures extrêmes ont perduré tout au long des deux semaines d'avril. Certains exploitants agricoles, comme Sonia Minodier, arboricultrice à Empurany et Mathieu Fraisse, installé à Saint-Jean-de-Muzols, ont réussi à protéger leurs cultures grâce à des mesures de précaution telles que l’arrosage des parcelles et l'utilisation de bougies. Désormais, Sonia Minodier s’inquiète de son côté, des conséquence...

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