Bien-être animal : Bruxelles devrait renforcer ses exigences
Que ce soit pour les conditions d'élevage, le transport ou l'abattage, les règles européennes sur le bien-être animal ne sont pas optimales, a conclu un bilan de santé de la législation de l'UE publié par la Commission européenne. Ce travail dresse la liste des domaines dans lesquels Bruxelles devrait renforcer ses exigences dans le cadre des propositions qu'elle prépare pour fin 2023.

Sans surprise, le bilan de santé de la législation européenne sur le bien-être animal, publié le 4 octobre par la Commission européenne, confirme que la réglementation en vigueur « n'est pas entièrement adaptée aux besoins actuels et futurs ». Certes, la législation en place a permis d'améliorer le bien-être de nombreux animaux en Europe en particulier les catégories faisant l'objet d'une législation ciblée comme les porcs, les veaux, les poules pondeuses et les poulets de chair. La protection des animaux pendant le transport et au moment de leur mise à mort s'est aussi améliorée dans une certaine mesure, constate Bruxelles. Mais ce n'est pas suffisant, et la révision de la législation en préparation pour fin 2023 devra répondre aux failles identifiées. La première concerne les animaux pour lesquels une législation ciblée fait actuellement défaut, comme les vaches laitières. Les différences substantielles d'ambition lors de la transposition des directives co...
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