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Témoignages

Arboriculteurs et viticulteurs en quête de la meilleure protection

Depuis une dizaine d’années, les innovations afin de limiter l’impact de la grêle fleurissent. Bien que les filets restent le système le plus recommandé, leur utilisation n’est pas sans faille et peut nécessiter un renfort lors des travaux annuels à effectuer sur les vergers. 

Arboriculteurs et viticulteurs en quête de la meilleure protection
Dans la Drôme, l'EARL La Pêcheraie (famille Betton), s’est équipé de filets paragrêle (type V5), afin de protéger la production d’abricots et de pêches. ©CL/AD26

Le sujet devient de plus en plus récurrent. Cette année encore, la grêle a touché plusieurs vergers et causé des dégâts plus ou moins importants aux viticulteurs et arboriculteurs de l’est et sud-est de la France. Cet aléa climatique, qui n’a d’aléa plus que le nom, pousse les professionnels à s’équiper. L’objectif n’est pas d’empêcher la grêle de tomber, mais bien de limiter son impact sur les productions. André Quenard fait partie d’un réseau de viticulteurs savoyards qui utilise des ballons gonflés à l’hélium. Lorsqu’un orage approche, ce dernier envoie une charge de sel de calcium dans les airs. Le sel absorbe l’humidité et transforme les grêlons en gouttes de pluie. En altitude, ce système permet de couvrir un rayon d’un kilomètre de diamètre. Mais la manœuvre la plus délicate reste de lâcher le ballon au bon moment, soit environ vingt minutes avant l’arrivée des grêlons. « Nous ne s...

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