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PROTÉINES ANIMALES

L’Anses veut assouplir la réglementation sur les farines animales

Dans un avis qu’elle a rendu public début juillet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) ne s’oppose pas à un assouplissement réglementaire concernant les protéines animales transformées (PAT).

L’Anses veut assouplir la réglementation sur les farines animales
L'Anses souhaite ainsi que les farines issues d’animaux sains et tracés ne fassent pas l’objet d’autoconsommation. Elle envisage que les farines de porc ne soient destinées qu’aux poulets et que celles de poulets n’aillent qu’aux porcs. ©Adobe

Un an après avoir été saisie par les ministères de l’Économie et de l’Agriculture, l’Anses vient d’émettre un avis favorable à l’utilisation des protéines animales transformées, nouveau nom des « farines animales ». Certes, elle émet cet avis sous conditions. Elle souhaite ainsi que les farines issues d’animaux sains et tracés ne fassent pas l’objet d’autoconsommation. Clairement elle envisage par exemple que les farines de porc ne soient destinées qu’aux poulets et que celles de poulets n’aillent qu’aux porcs. Pour limiter les risques d’échanges, ces farines animales ne pourront pas être utilisées dans les fermes qui élèvent à la fois des porcs et des poulets, ainsi que celles qui comptent des bovins, précise l’Anses. Afin de limiter au maximum des risques de contaminations croisées, l’Anses recommande une séparation effective et stricte des circuits et des sites de production : chaque produit (porcs, volailles) aurait en quelque sorte s...

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