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250 rescapés parmi lesquels Yvette Lévy

Le 20 juillet, un attentat contre Hitler et une tentative de putsch ont échoué ; les responsables de la Gestapo, arrêtés par les militaires de la Wehrmacht, sont relâchés. Aloïs Brunner, commandant du camp de Drancy, profite de la confusion pour poursuivre jusqu’au bout sa folie meurtrière. 

Par Sophie Chatenet
250 rescapés parmi lesquels Yvette Lévy
Service d'information du Gouvernement
Yvette Lévy : "Les jeunes générations doivent savoir tout ce qui a été fait pour qu’elles aient la liberté et le bonheur aujourd’hui".

En cette fin juillet 1944, la situation est particulièrement instable. Les Alliés, qui ont débarqué depuis le 6 juin, progressent vers la capitale. Le 20 juillet, un attentat contre Hitler et une tentative de putsch ont échoué ; les responsables de la Gestapo, arrêtés par les militaires de la Wehrmacht, sont relâchés. Aloïs Brunner, commandant du camp de Drancy, profite de la confusion pour poursuivre jusqu’au bout sa folie meurtrière. Il envoie ses commandos dans les maisons de l’ Union générale des israélites de France (Ugif) de la région parisienne, qui hébergent les enfants juifs fichés par les nazis, et « rafle » des centaines d’enfants, dont 18 nourrissons. Le 31 juillet 1944, le convoi 77, dernier grand convoi de déportés de Drancy, emporte vers le camp d’extermination d’Auschwitz 986 hommes et femmes et 324 enfants. Sur les 1 306 déportés, 836 sont, dès leur arrivée à Auschwitz le 5 aoû...

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