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Élevage

Des taux de pertes CNGRA déconnectés de la réalité du terrain

La gestion des risques prairies est basée sur l'indice praire calculé via Airbus applicable pour les assurés et les non assurés. Un indice qui a prouvé des limites l'an dernier dans le cadre de la sécheresse. Le recours à des expertises terrain est demandé par la profession. Le point avec Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA.

Des taux de pertes CNGRA déconnectés de la réalité du terrain
Patrick Bénézit, éleveur dans le Cantal, secrétaire général adjoint de la FNSEA et président de la Copamac. ©SC

2022 restera dans les annales météorologiques comme l’année la plus chaude en France avec pour principale conséquence une sécheresse historique fragilisant bon nombre d’exploitations de notre territoire. Les Pouvoirs publics ont-ils bien géré cette crise ? Patrick Bénézit : « Force est de constater que lors du CNGRA de décembre, la sécheresse historique que personne n’avait rencontré jusqu’alors n’a pas été reconnue comme telle par le ministre de l’Agriculture. Les éleveurs sont en colère. Ils ont le sentiment d’avoir été trahis par leur ministre qui s’était pourtant engagé solennellement lors du Sommet de l’Elevage à recourir aux expertises terrain en cas de défaillance manifeste du satellite. Les Pouvoirs publics se sont enferrés dans le déni, voyant de l’herbe poussée en pleine canicule ! Au final, la majorité des taux de pert...

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