Opti-pot : comment mieux conserver le potimarron ?
Avec une forte augmentation de la consommation de potimarron (+48 % en dix ans), la production française de courges et potirons a augmenté de 44 % en quinze ans. Sa conservation reste néanmoins son plus gros frein. La Serail et le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) ont mené plusieurs essais pour essayer de le vaincre.

En Auvergne-Rhône-Alpes, les pertes de potimarrons avoisinent 50 % de la production après le 25 décembre. Cette culture d’été, qui depuis plus dix ans a retrouvé une place de choix dans les cuisines françaises, est soumise à une demande des consommateurs très importante entre février et mars. Sa conservation dans le temps s’avère néanmoins très compliquée. Le programme Opti-pot (amélioration de la conservation du potimarron par l’optimisation des itinéraires culturaux et post-récolte) mené par la Serail a permis de dégager les leviers ayant le plus d’impact sur la conservation. Des nombreux leviers impactent la conservation « Nos essais ont montré que sur un potimarron atteint à 100 % de dydimella, 83 % de ses graines sont contaminées. Les résultats des essais nous permettent d’affirmer que les attaques de dydimella et d’alternaria se transmettent aux graines (analyses de Végépolys en 2017). Il est donc primordial d’avoir des lots de seme...
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