La vocation pour la « rurale » à l’épreuve du concours
Les candidats pour devenir vétérinaire rural existent. Mais les voies d’accès aux écoles vétérinaires sont pour eux un obstacle. Rencontre avec six étudiants qui préparent le concours des écoles vétérinaires et souhaitent voir évoluer les processus de recrutement.

« Crise de vocation », « Vocation en péril »… Ces titres font régulièrement la une des journaux pour décrire le manque de vétérinaires prêts à consacrer leur carrière à la pratique rurale. Moins de 19 % des vétérinaires* ont déclaré en 2020 une activité pour les « animaux de rente » - c’est à dire une activité auprès d’éleveurs - selon l’observatoire démographique de la profession vétérinaire. Un nombre en constante diminution puisqu’ils étaient, en France, 3 155 à intervenir auprès d’éleveurs en 2020 contre 3 869 en 2016. Mais, fait-on vraiment face à une crise de vocation ou les freins se situent-ils ailleurs ? Lise, Perrine, Amélie, Eloïse, Lisa et Amaury ont à peine vingt ans. Depuis la rentrée de septembre, ils ont mis entre parenthèses leur vie sociale pour se consacrer exclusivement à la préparation du conco...
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