Bois : « les clauses d’insertion sociale nous garantissent un peu de régularité »
Christophe Jenft est le dirigeant de l’entreprise CJ Bois, spécialisée dans la construction de bois et de charpentes, située à Pontcharra (38). Pour faire face à la crise de l’emploi que subit le secteur du bois et répondre aux commandes des marchés publics, le chef d'entreprise recourt depuis plus de deux ans à l’embauche via des clauses d’insertion sociale.

Dans quel contexte avez-vous choisi de recourir à la clause sociale d’insertion ? Christophe Jenft : « Les marchés publics imposent aux entreprises de réaliser les commandes avec un certain nombre d’heures d’insertion sociale. C’est-à-dire, de faire bénéficier à des jeunes de moins de 26 ans sans qualification, à des demandeurs d’emploi de plus de 12 mois, à des bénéficiaires des minima sociaux, à des travailleurs handicapés et à toute personne rencontrant des difficultés particulières dans son accès ou retour à l’emploi, de bénéficier d’heures de travail. En 2020, nous avons été retenus pour construire, via un macrolot, les bois et les menuiseries du collège Louis-Aubrac, situé à Grenoble, ce qui imposait 1900 heures d’insertion sur six mois de production en atelier. Soit l’équivalent de deux personnes à temps plein. » Vous avez pourtant préf&...
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