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Systèmes alpins

Des stocks de carbone importants, mais difficilement quantifiables

Dans un contexte de changement climatique, le projet Décarbon’Alpes a étudié le bilan carbone des élevages et le stockage de ce dernier dans les sols alpins. Explications.

Des stocks de carbone importants, mais difficilement quantifiables
Des prélèvements ont été effectués à différentes profondeurs dans les sols alpins afin de quantifier la densité, la teneur en matière organique et la teneur en éléments grossiers. ©M. Duffy – Lycée Contamines

Depuis trois ans, le service d'utilité agricole à compétence interdépartementale (Suaci) Montagn’Alpes et l’institut de l’élevage (Idele) portent conjointement le projet Décarbon’Alpes visant à évaluer le niveau de stockage de carbone dans les milieux agropastoraux alpins et le bilan carbone des systèmes d’élevage alpins face à l’enjeu du changement climatique. En partenariat notamment avec les chambres d’agriculture des Alpes de Haute-Provence, des Hautes-Alpes, de la Drôme, de l’Isère, de Savoie Mont Blanc et l’Inrae*, de nombreuses analyses de sol ont été réalisées en alpage, sur des prairies permanentes et des terres arables de plus ou moins haute altitude. Il s’avère difficile de quantifier le stock de carbone, qui dépend du taux de matière organique du sol et du pourcentage d’éléments grossiers. On sait cependant que les deux tiers du stock de carbone d’un sol se trouvent dans les trente premiers centimètres du sol. Toutefois, les variabilit&...

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